10 MAI - Saint Antonin, évêque (double). Saint Gordien et Saint Épimaque, martyrs.


Pour la conversion des âmes égarées.
         
1. Saint Antonin. — Jour de mort : 2 mai 1459. — Tombeau : à Florence, dans l’église Saint-Marc Image : on le représente en évêque avec une balance à la main. Vie : Le saint naquit en 1389 ; il entra, à 16 ans, dans l’Ordre des Dominicains et y mena une vie de pénitence austère : “ Il déclara une guerre éternelle à la paresse ; après un bref somme, il était le premier à Matines. Après la récitation des Matines, il passait le reste de la nuit dans la prière ou la lecture spirituelle et la composition d’ouvrages. Quand, en raison de son surmenage, il ne pouvait vaincre le sommeil, il s’appuyait quelques instants à la muraille et reprenait son travail avec une nouvelle ardeur. Il observait la règle de son Ordre avec la plus grande conscience. Jamais, sauf en cas de maladie grave, il ne mangea de viande. Sa couche était le sol ou bien quelques planches. Il porta continuellement un dur cilice. Souvent, il porta une ceinture de fer appliquée directement sur le corps. Il garda sans souillure sa pureté virginale pendant toute sa vie (Bréviaire). Il devint plus tard archevêque de Florence (1446-1459). En véritable Dominicain, il prêchait avec un succès merveilleux. C’était un directeur d’âmes expérimenté. On le surnommait “ Antonin le conseiller ”. Devenu évêque, il continua de vivre comme un pauvre moine, humble, simple, accessible à tous, impartial pour tous, franc et ferme contre les vices des grands. La messe est du commun des confesseurs (Statuit). Voir explication au 4 février, v. 235.
           
2. Saint Gordien et saint Épimaque. — Saint Gordien était d’abord un juge païen. Il se fit chrétien et fut martyrisé sous Julien l’Apostat (362). Saint Épimaque fut brûlé dans de la chaux vive (304). Les deux saints furent ensevelis sur la voie Latine, à Rome. Une église s’éleva sur leur tombeau.