VENDREDI APRÈS LE DIMANCHE BLANC

1. Antienne directrice : “ Vinrent au monument Marie-Madeleine et l’autre Marie pour voir le tombeau, Alleluia ”. Nous pourrions nous entretenir de cette pensée en nous rendant à l’église.
          
2. Lecture d’Écriture (Act. Ap., chap. 8 et 9). — Nous lisons quelques détails sur le travail missionnaire des disciples et des Apôtres en dehors de Jérusalem. La persécution qui suivit la lapidation de saint Étienne profita à la Judée. Les disciples dispersés parcoururent le pays et annoncèrent la parole. Philippe se rendit dans la capitale de la Samarie. C’est là que se trouvait le mage Simon. Philippe prêcha le Messie aux habitants. Beaucoup d’hommes et de femmes crurent et se firent baptiser. Simon lui-même fut du nombre. A la nouvelle de ces conversions, Pierre et Jean vinrent eux-mêmes en Samarie pour imposer les mains aux nouveaux baptisés et leur communiquer le Saint-Esprit. C’est alors que Simon essaya en vain d’acheter à prix d’argent le droit de communiquer le Saint-Esprit (il est le père de la simonie). — Nous lisons ensuite le récit édifiant de la conversion, par Philippe, du chambellan d’Éthiopie (voir le missel au jeudi de Pâques). C’est alors que la Sainte Écriture nous présente Paul, d’abord nommé Saul. Saul est né dans la province romaine de Cilicie (environ deux. ou trois ans après le Christ). Il était fils de parents Juifs de la tribu de Benjamin. Il fut élevé selon les principes rigides de la secte religieuse et nationale des Pharisiens. Il possédait les privilèges appréciables que conférait le titre de citoyen Romain. Ce titre lui servit souvent. Tout jeune, il se rendit à Jérusalem et étudia pour devenir docteur de la Loi. Son maître fut le célèbre Gamaliel. Il apprit le métier de fabricant de tentes qu’il exerça encore quand il fut devenu Apôtre. Au moment du ministère de Jésus, il n’était plus à Jérusalem ; il n’a pas vu le Seigneur durant sa vie mortelle. A son retour à Jérusalem, il trouva une petite communauté chrétienne florissante ; il en fut immédiatement l’adversaire acharné. Il approuva le meurtre d’Étienne et garda les vêtements de ceux qui le lapidaient. Désormais, cet homme passionné fut à la tête des persécuteurs des chrétiens. Le point culminant de sa rage persécutrice fut l’expédition de Damas, vers 34 après J.-C. Nous lisons ensuite le récit de conversion (V. missel au 25 janvier).