9 MAI - Saint Grégoire de Nazianze, évêque et docteur de l’Église (double).

La sainte amitié.
     
Saint Grégoire. — Jour de mort : 9 mai 390. Tombeau : Au Xe siècle, son corps fut transporté dans l’Apostoleion, à Constantinople. Vie : Grégoire le Théologien (c’est ainsi que les Grecs le nomment) naquit en 329. à Nazianze, en Cappadoce. Il fut une des “ trois lumières ” de Cappadoce. Sa mère, sainte Nonna, posa les assises de sa sainteté future. Pour sa formation intellectuelle, il visita les écoles les plus célèbres de son temps, celles de Césarée, d’Alexandrie et d’Athènes. Dans cette dernière ville, il noua avec saint Basile une amitié devenue historique. En 381, il célébrait encore cette amitié avec un enthousiasme juvénile. En 360, il reçut le baptême et vécut ensuite pendant quelque temps dans la solitude. En 372, il reçut la consécration épiscopale des mains de saint Basile. Son père, Grégoire, évêque de Nazianze, insista pour qu’il l’aidât dans le ministère des âmes. En 379. il fut appelé au siège de Constantinople. Mais, en raison des nombreuses difficultés qu’il rencontra, il retourna à la solitude tant désirée. Il se consacra entièrement à la vie contemplative. Sa vie se caractérise par une alternance entre la vie contemplative et le ministère des âmes. Tous nos désirs vont vers la solitude, mais les besoins du temps le rappellent sans cesse à la vie active ; il doit prendre part au mouvement religieux d’alors. Ce qui lui valut ses succès, ce fut son éloquence entraînante. Il fut, sans conteste, l’un des meilleurs orateurs de l’antiquité chrétienne. Ses écrits lui ont valu le titre d’honneur de docteur de l’Église.
     
Pratique : Nous devons, nous aussi, concilier harmonieusement les deux aspects de la vie religieuse ; la vie de piété et de contemplation qui recherche la solitude, et la vie active, adonnée à la charité et au zèle des âmes, qui convient aux besoins de notre temps. La messe est tirée du commun des docteurs (In medio). Saint Grégoire est vraiment “ la lumière placée sur le chandelier, qui brille pour tous ceux qui sont dans la maison (l’Église) ” (Évangile). Il fut rempli de “ l’Esprit de sagesse et de science ” (Int. Ép.). La leçon (Justus) convient : mieux au caractère contemplatif du saint que celle du commun.