24 AVRIL - Saint Fidèle de Sigmaringen, martyr. (double).

Soyons fidèles.
     
L’Eglise chante à la gloire des saints martyrs.
Éclatants de blancheur sont ses élus, Alleluia,
Voilés de la splendeur de Dieu, Alleluia,
Ils sont blancs comme le lait, Alleluia, Alleluia,
Ils sont plus éclatants que la neige, plus blancs qui le lait,
Plus brillants que le vieil ivoire, plus beaux que le saphir. (Répons.)
1. Saint Fidèle. — Jour de mort : 24 avril 1622. Tombeau : à Coire (Suisse) ; son chef est à Feldkirch (Vorarlberg, Autriche). Image : On le représente en capucin, avec une massue armée de pointes (instrument de son martyre). Vie : Saint Fidèle, qui fut un saint allemand et le “ premier martyr de son Ordre et de la Propagande de Rome ”, naquit en 1577. C’était d’abord un avocat estimé. Mais il sentit que cette profession constituait un danger pour le salut de son âme et il résolut d’entrer dans l’Ordre des Capucins. Il utilisa ses grands dons oratoires pour exhorter les fidèles à une vie sainte et pour ramener les hérétiques à la connaissance de la vérité. Disciple de saint François, il aima beaucoup la pauvreté.. Dur pour lui-même, il était toute charité pour les autres. “ Il les entourait comme une mère entoure ses enfants ”. Une peste ayant éclaté dans l’armée autrichienne, il s’occupa de tous les besoins spirituels et corporels des soldats et mérita le beau nom de “ père de la patrie ”. Il avait une grande dévotion envers la Mère de Dieu. Dans sa confiance en son intercession et en celle des autres saints, il demandait souvent à Dieu de pouvoir offrir sa vie et son sang pour l’affermissement de la foi catholique. Supérieur de la mission pour la conversion de la Rhétie (canton des Grisons), il subit la glorieuse mort des martyrs et consacra ainsi dans son sang les prémices du martyre dans son Ordre (1622).
     
Pratique : Notre saint fut fidèle jusqu’à la mort, fidèle au service du Christ, ferme dans sa foi et dans sa charité. Son nom était un programme de vie. Qu’il le soit pour nous aujourd’hui !
     
2. La messe (Protexisti). — La messe est du commun d’un martyr au temps pascal. C’est la première fois que nous rencontrons une messe du commun sans texte propre (Voir l’explication à l’Appendice).