16 MAI - Saint Ubald, évêque et confesseur. (semi-double).


La liturgie connaît l’influence du diable dans l’Église et le combat efficacement.
     
1. Saint Ubald. — Jour de mort : 16 mai (dimanche de la Pentecôte) 1160. Tombeau : à Gubbio, en Ombrie. Image : On le représente en évêque, le diable fuyant devant lui. Vie : Le saint est originaire de Gubbio, en Italie. Il devint prêtre et chanoine. En 1128, malgré ses répugnances, il céda aux désirs du pape Honorius II et fut nommé évêque de sa ville natale. Dans cette charge, il fut un modèle de simplicité apostolique, de zèle pastoral et de sainteté personnelle. On invoque volontiers son secours contre les mauvais Esprits. Il mourut le 16 mai 1160. Son tombeau se trouve dans sa ville natale. Son corps s’est conservé jusqu’à nos jours sans corruption.
     
Pratique : La puissance de saint Ubald se manifesta surtout dans l’expulsion des mauvais Esprits. La liturgie, qui insiste tant sur la proximité des anges. compte aussi avec la forte influence des mauvais Esprits, car elle lutte continuellement contre eux. C’est pourquoi il n’est pas rare de trouver, dans la liturgie, des exorcismes. Il y a également un grand nombre de sacramentaux institués contre l’influence des mauvais Esprits, par exemple l’eau bénite, les cierges, les rameaux bénits. Ne méprisons pas ces moyens. — La messe (Statuit) est du commun confesseurs pontifes avec une oraison propre laquelle nous demandons à Dieu, par l’intercession saint, d’“ étendre la main contre toute méchanceté du diable ”.
     
2. Martyrologe. — A Prague, en Bohême, Jean Népomucène, chanoine de l’église métropolit Pressé vainement de violer le secret sacramentel fut jeté dans la rivière Moldau et mérita ainsi la p du martyre. Ce saint est très connu et très populaire dans l’Europe centrale (+1383).