13 MAI - Saint Robert Bellarmin, évêque, cardinal et docteur de l’Église (double).


Pour la défense de la foi catholique.
          
1. Saint Robert Bellarmin. — Jour de mort : 17 septembre 1621. Tombeau : à Rome, dans l’église Saint Ignace (dans la nef latérale de droite, à côté du tombeau de saint Louis de Gonzague). Vie : Saint Robert Bellarmin naquit à Montepulciano, en Toscane, le 4 octobre 1542, le jour de la fête du poverello d’Assise pour lequel il eut toute sa vie une grande dévotion. Il devait d’ailleurs mourir le jour où l’Église célèbre l’impression des stigmates de saint François, le 17 septembre. En 1560, Bellarmin entra dans la Compagnie de Jésus. Ce fut, sans conteste, l’un des hommes les plus importants de cet Ordre. Il se distingua par sa grande obéissance, sa profonde piété, son humilité, sa “ simplicité de cœur ”. Si l’on voulait résumer sa vie mouvementée dans une seule phrase, peut-être pourrait-on dire : Dans ses différentes fonctions et ses différentes charges, il eut cette devise : “ Si je t’oublie, Jérusalem, puissé-je oublier ma main droite ”. Son œuvre la plus importante est constituée par ses controverses. “ On entend, comme un accord final, dans le choral puissant qui, malgré les peines et les souffrances que causaient alors les défections, jaillit du cœur de l’Église, le choral de la mater una, sancta, catholica ” (E. Birminghaus). Saint Bellarmin était aussi le confesseur de deux jeunes saints : saint Louis de Gonzague et saint Jean Berchmans. Pourquoi a-t-il fallu attendre 300 ans avant la canonisation de Bellarmin ? Mgr Héfélé indique le motif quand il écrit : . Au reste, Bellarmin demeure, même sans être canonisé, digne de la plus grande vénération des catholiques et ceux qui ont voulu le salir n’ont fait que se déshonorer. Pie XI l’a béatifié en 1923, canonisé en 1930 et, le 17 septembre 1931, l’a proclamé docteur de l’Église.
         
2. La messe (In medio Ecclesiae) a une oraison, une secrète et une postcommunion propres. Ces oraisons vantent la vertu de sagesse du saint dans ses combats pour l’Église et implorent pour nous la grâce de progresser dans la science de la vérité et de marcher toujours avec rectitude devant Dieu.
         
3. Martyrologe. — “ A Rome, la consécration de l’église Sainte-Marie aux martyrs. Au temps de l’empereur Phocas (610), le bienheureux pape Boniface IV purifia ce vieux temple dédié à tous les dieux sous le nom de Panthéon, puis le consacra en l’honneur de la bienheureuse Vierge Marie et de tous les martyrs ”. Jadis, on célébrait en ce jour la fête de tous les saints. Mais Grégoire IV (+844) la fixa au premier novembre.