LECTURE D’ÉCRITURE DEUXIÈME SEMAINE DE NOVEMBRE

Le Livre d’Ezéchiel
Samedi soir : “ Vois, Seigneur, comme elle est solitaire, la ville qui regorgeait autrefois de richesses ; elle a été changée en veuve, la souveraine des nations ; il n’y a personne qui puisse la consoler, si ce n’est toi, notre Dieu. ”
Dimanche (Ézéchiel, XX !, 1-16) : “ La parole du Seigneur me fut adressée en ces termes : Fils de l’homme, dirige ta face vers Jérusalem, verse ta parole vers son sanctuaire, prophétise contre le pays d’Israël et dis : Ainsi parle le Seigneur Dieu : Voici que je viens à toi ; je tirerai mon épée de son fourreau et je mettrai à mort, en te les enlevant, l’impie et le juste. Parce que je vais mettre à mort, en te les enlevant, l’impie et le juste, je tirerai mon épée de son fourreau et je la porterai contre toute chair, du midi au septentrion. Et toute chair saura que moi, le Seigneur, j’ai tiré mon épée de mon fourreau et qu’elle n’y est pas rentrée. Et toi, fils de l’homme, gémis jusqu’à te rompre les reins, gémis dans l’amertume devant leurs yeux. Et, quand ils te diront : Pourquoi gémis-tu ? alors dis : A cause d’une rumeur qui circule, devant laquelle tous les cœurs trembleront, toutes les mains faibliront, tout courage disparaîtra, tous les genoux trembleront. Voici qu’elle arrive et c’en est fait, dit le Seigneur Dieu. Et la parole du Seigneur me fut adressée en ces termes : Fils de l’homme, prophétise et dis : Ainsi parle le Seigneur Dieu : Une épée, une épée est aiguisée et fourbie. C’est pour massacrer qu’elle est aiguisée, pour briller comme l’éclair qu’elle est fourbie, prête à anéantir et méprisant tout bois. Je l’ai donnée à aiguiser pour qu’une main l’emploie. Elle est aiguisée, l’épée, aiguisée pour la main de l’égorgeur. Crie et hurle, fils de l’homme, car elle vient sur mon peuple comme sur tous les princes d’Israël. Ils sont destinés à l’épée, ainsi que mon peuple ; frappe donc sur ta cuisse. L’épée est éprouvée ; doit-elle hésiter à détruire ? Non, dit le Seigneur Dieu. Mais toi, fils de l’homme, prophétise et frappe tes mains l’une contre l’autre. Qu’elle double, qu’elle triple ses coups, l’épée du massacre. C’est l’épée du grand massacre, qui porte avec elle la terreur pour que tous les cœurs défaillent et que les victimes se multiplient à toutes leurs portes. Ils seront livrés comme une proie à l’épée qui est aiguisée pour étinceler, qui est tirée pour massacrer. Pénètre, épée ! A droite, à gauche, partout où tu voudras te tourner. ”
Lundi (Ézéchiel, XXXIII, I-XI) : “ La parole du Seigneur me fut adressée en ces termes : Fils de l’homme, parle aux enfants de ton peuple et dis-leur : Quand je porte l’épée sur un pays et que les habitants du pays prennent un homme parmi eux et l’établissent comme sentinelle, et que cet homme voit l’épée venir sur son pays, sonne de la trompette et avertit le peuple. Si quelqu’un, entendant sonner la trompette, n’en tient aucun compte et que l’épée arrive et le tue, le sang de cet homme sera sur sa tête. Il a bien entendu le son de la trompette, mais n’y a pas porté attention ; son sang sera sur lui. S’il y avait porté attention, il aurait sauvé sa vie. Mais, si la sentinelle, voyant venir l’épée, ne sonne pas de la trompette et n’avertit pas le peuple, que l’épée vienne et tue quelqu’un d’entre eux ; cet homme sera tué à cause de son iniquité, mais je demanderai compte de son sang à la sentinelle. Et maintenant, fils de l’homme, je t’ai établi comme sentinelle sur la maison d’Israël ; quand tu entendras de ma bouche une parole, tu les avertiras en mon nom. Quand je dirai à l’impie : “ Méchant, tu mourras ”, si tu ne parles pas pour l’avertir qu’il suit une mauvaise voie, l’impie mourra par sa faute dans son iniquité, mais je te demanderai compte de son sang. Si, au contraire, tu as averti l’impie de se détourner de sa voie et qu’il ne s’en détourne pas, il mourra par sa faute dans son iniquité ; mais toi, tu auras sauvé ton âme. Fils de l’homme, dis donc à la maison d’Israël : Voici comment vous avez parlé, disant : Nos iniquités et nos péchés sont sur nous et nous dépérissons à cause d’eux ; comment pourrions-nous donc vivre ? Dis-leur : Aussi vrai que je vis, dit le Seigneur Dieu, je ne prends pas plaisir à voir mourir l’impie, mais à ce que l’impie se détourne de sa voie et vive. Détournez-vous, détournez-vous de vos mauvaises voies ! Car pourquoi voulez vous mourir, maison d’Israël ? ”
Mardi (Ézéchiel, XXXIV) : “ La parole du Seigneur me fut adressée en ces termes : Fils de l’homme, prophétise sur les pasteurs d’Israël, prophétise et disleur : Ainsi parle le Seigneur Dieu. Malheur aux pasteurs. d’Israël qui ne font que se paître eux-mêmes. Vous buvez le lait et vous vous revêtez de la laine ; vous tuez tout animal gras, mais vous ne paissez pas mon troupeau. Mes brebis se sont dispersées parce qu’elles n’ont pas de pasteur. Elles sont la proie de tous les animaux des champs et de tous les oiseaux du ciel. Mon troupeau erre sur toutes les montagnes et sur toutes les hautes collines. Aussi, pasteurs, écoutez la parole du Seigneur : Ainsi parle le Seigneur Dieu. Voici que je viens aux pasteurs pour leur réclamer mon troupeau. Je ne les laisserai plus paître le troupeau et ils ne pourront plus se paître eux-mêmes. J’arracherai mon troupeau à leur gosier et ils ne pourront plus en faire leur proie. Car ainsi parle le Seigneur Dieu : Voici que je vais prendre sur moi la charge de mon troupeau et en faire la revue. De même que le pasteur se met à la recherche de son troupeau quand éclatent l’orage et la tempête, ainsi je vais me mettre à la recherche de mes brebis et les arracher aux lieux où elles sont dispersées en ce jour de nuages et de ténèbres. Je les ferai sortir du milieu des nations, je les rassemblerai de tous les pays et je les conduirai dans le leur. Je les ferai paître sur les montagnes d’Israël, au bord des ruisseaux et dans tous les lieux du pays. Je les mènerai dans un bon pâturage, et leur pâturage sera sur les hautes montagnes d’Israël. Là elles se reposeront dans un bon pacage et elles auront de grasses pâtures sur les montagnes d’Israël. Je veux paître moi-même mes brebis , je veux moi-même les mettre au repos, dit le Seigneur Dieu. Celle qui est perdue, je la chercherai ; celle qui est égarée, je la ramènerai ; celle qui est blessée, je la panserai ; celle qui est faible, je la fortifierai ; celle qui est bien portante et forte, je la protégerai. Je les ferai paître dans la justice. Et je leur donnerai un unique pasteur qui les fera paître, à savoir mon serviteur David. C’est lui qui les fera paître, c’est lui qui sera leur pasteur. Et moi, le Seigneur, je serai leur Dieu, et mon serviteur David sera prince au milieu d’elles. Moi, le Seigneur, j’ai parlé ! ”
Mercredi (Ézéchiel, XXXVII, 1-4) : “ La main du Seigneur se posa sur moi ; le Seigneur me conduisit dehors en esprit et me plaça sur une plaine qui était couverte d’ossements humains. Il me fit passer au milieu d’eux, ici et là. Et voici qu’ils étaient en très grand nombre sur la terre et complètement desséchés. Alors il me dit : Fils de l’homme, ces ossements peuvent-ils revenir à la vie ? Je répondis : Seigneur Dieu, toi seul le sais ! Il me dit : Prophétise sur ces ossements et dis-leur : Ossements desséchés, entendez la parole du Seigneur ! Ainsi parle le Seigneur Dieu à ces ossements : Voici que je vais mettre l’esprit en vous et vous vivrez. Je vous donnerai des muscles, je ferai croître sur vous de la chair et je vous couvrirai de peau. Je vous donnerai l’esprit de vie afin que vous soyez vivants et que vous reconnaissiez que je suis le Seigneur. Et je prophétisai comme j’en avais reçu l’ordre. Alors, pendant que je prophétisais, il se fit un bruit et voici que les ossements se mouvaient et se rapprochaient les uns des autres, chacun de son voisin. Je regardai et voici qu’ils se couvraient de muscles et de chair et qu’une peau s’étendait sur eux. Mais il n’y avait pas encore d’esprit en eux. Il me dit : Prophétise à l’esprit, prophétise, fils de l’homme, et dis à l’esprit : Viens, esprit, des quatre coins du ciel ; souffle sur ces morts afin qu’ils reprennent vie. Et je prophétisai comme j’en avais reçu l’ordre. Alors l’esprit de vie vint en eux ; ils reprirent vie et ils se tinrent sur leurs pieds, en une grande, très grande armée. Il me dit : Fils de l’homme, ces ossements, c’est toute la maison d’Israël. Ils disent : Nos os sont desséchés, notre espérance est morte, nous sommes séparés les uns des autres. Prophétise donc et dis-leur : Ainsi parle le Seigneur Dieu : Voici que je vais ouvrir vos tombeaux et vous faire sortir, vous, mon peuple, de vos tombeaux et vous ramener dans la terre d’Israël. Vous saurez que je suis le Seigneur quand j’ouvrirai vos tombeaux et quand je vous ferai sortir, vous, mon peuple, de vos tombeaux. Je mettrai mon esprit en vous afin que vous viviez et je vous donnerai le repos dans votre pays et vous saurez que je suis le Seigneur. Ainsi ai-je parlé, ainsi ferai-je, dit le Seigneur Dieu. ”
Jeudi (Ézéchiel, XL, 1-6) : “ La vingt-cinquième année de notre captivité et la quatorzième année depuis la destruction de la ville, au commencement de l’année, le dixième jour du mois, la main du Seigneur se posa sur moi et me conduisit en une vision divine dans le pays d’Israël. Il me plaça sur une montagne très élevée où se dressait en face de moi une construction ressemblant à une ville. Il m’y fit entrer. Et voici qu’il y avait là un homme dont l’aspect était celui de l’airain étincelant. Il tenait dans l’une de ses mains un cordeau et dans l’autre une canne à mesurer, et il était dans un portique. L’homme me dit : Fils de l’homme, regarde avec tes yeux et écoute avec tes oreilles. Fais attention à tout ce que je vais te montrer, car tu as été amené ici pour le voir. Annonce à la maison d’Israël tout ce que tu auras vu. Un mur d’enceinte entourait le bâtiment de tous côtés. L’homme avait à la main la canne à mesurer ; sa longueur était de six coudées et une palme. Il mesura la largeur d’un mur d’enceinte ; elle était d’une canne et la hauteur également d’une canne. Puis il monta les sept degrés du portique et en mesura le seuil. Il avait six coudées de profondeur. Il mesura aussi six loges d’un côté et six loges de l’autre. Les piliers du portique avaient aussi six coudées. ”
Vendredi (Ézéchiel, XLIII, 1-12) : “Il me conduisit à la porte, celle qui donnait à l’orient. Et voici que la gloire du Dieu d’Israël venait de l’orient et elle mugissait comme de grandes eaux. L’apparition que je vis était semblable à celle que j’avais vue lorsque j’étais venu pour détruire la ville. La vision ressemblait à celle que j’avais eue près du canal de Chobar. Et je tombai sur ma face. La gloire du Seigneur entra dans le Temple par la porte qui donnait à l’orient. Alors l’Esprit m’enleva et me transporta dans le parvis intérieur. Et voici que la maison était remplie par la gloire du Seigneur. J’entendis alors des paroles venant du sanctuaire et un homme me dit : Fils de l’homme, as-tu vu le lieu de mon trône, le lieu où mes pieds reposent, où j’habite à jamais au milieu des enfants d’Israël ? La maison d’Israël ni ses rois ne souilleront plus mon saint nom par leurs impuretés et par leurs tombeaux sur la montagne du Temple. Car ils ont établi leurs seuils auprès de mes seuils, leurs poteaux auprès de mes poteaux, de sorte qu’il n’y avait qu’un mur entre eux et moi. C’est ainsi qu’ils ont souillé mon saint nom par les abominations qu’ils commettaient. C’est pourquoi je les ai exterminés dans ma colère. Mais maintenant ils éloigneront de moi leurs prostitutions et les cadavres de leurs rois et j’habiterai pour toujours au milieu d’eux. Mais toi, fils de l’homme, montre ce sanctuaire à la maison d’Israël afin qu’ils renoncent à leurs péchés, son plan et sa disposition afin qu’ils soient purifiés de tout ce qu’ils ont fait. Montre-leur la maison, son ordonnance, ses issues et ses entrées, ses fondations. Fais-leur connaître toutes ses dimensions et ses lois. Décris-leur tout cela afin qu’ils obéissent à mes prescriptions et à mes commandements et s’y conforment. C’est la loi pour la maison du Seigneur sur le sommet de la montagne et pour les territoires environnants. Ces prescriptions pour la maison du Seigneur sont quelque chose de très saint. ”

Samedi (Ézéchiel, XLVII, 1-9) : “ L’homme me conduisit ensuite à la porte du Temple. Voici que des eaux sortaient de dessous le seuil de la maison et s’écoulaient vers l’orient. La face de la maison regardait l’orient. Les eaux descendaient du côté droit de la maison, au midi de l’autel des sacrifices. Il me fit sortir par la porte du septentrion et me fit faire le tour jusqu’à la porte extérieure située à l’orient. Et voici que les eaux continuaient à sortir en bouillonnant à droite de la maison. Mon compagnon sortit vers l’orient, ayant un cordeau à la main. Il mesura une longueur de mille coudées et me fit passer à travers cette eau ; j’en avais jusqu’aux chevilles. Il mesura une nouvelle longueur de mille coudées et me fit passer à travers cette eau ; j’en avais jusqu’aux genoux. Il mesura encore une fois une longueur de mille coudées et me fit passer à travers cette eau ; j’en avais jusqu’aux reins. Il mesura de nouveau une longueur de mille coudées ; c’était un torrent que je ne pouvais traverser, car les eaux avaient monté, des eaux à passer à la nage, un torrent que l’on ne pouvait traverser. Il me dit : As-tu vu, fils de l’homme ? Après quoi il me fit revenir au bord du torrent. Lorsque je me retournai, voici que des arbres nombreux se dressaient sur la rive du torrent de chaque côté. Et il me dit : Ces eaux qui descendent vers la région de l’orient et s’écoulent dans le désert iront jusqu’à la mer, jusqu’à l’eau salée, afin que cette eau devienne saine. Tout être vivant qui se meut, partout où passera le torrent, se ranimera. Il y aura alors là beaucoup de poissons parce que cette eau, en pénétrant dans la Mer Morte, l’aura rendue saine. Partout où ce torrent passera, il y apportera la vie. ”