JEUDI APRÈS LE 4ème DIMANCHE DE L’AVENT

Ah ! si tu déchirais les cieux !
     
1. Lecture de l’Avent. — Le Prophète nous fait adresser au ciel une prière fervente. (Isaïe LXIV).
“ Ah ! si tu déchirais les cieux et descendais,
Alors, devant toi s’écouleraient les montagnes !...
Ah ! si tu venais comme producteur de merveilles que nous n’attendions pas !
Si tu descendais pour que tout ce qui est élevé succombe !
Jamais, de toute éternité, on ne l’a entendu et l’oreille ne l’a point perçu,
Aucun œil, ô Dieu, ne l’a vu en dehors de toi,
Ce que tu prépares à ceux qui t’attendent”.
Une fois encore, exprimons tout notre besoin de Rédemption avec les paroles des Juifs captifs :
“ Et maintenant, Seigneur, tu es notre Père ;
Nous ne sommes qu’argile et tu es le potier.
Nous sommes tous l’œuvre de tes mains.
C’est pourquoi ne t’irrite pas contre nous, Seigneur, c’est assez ;
Ne pense plus à notre faute.
Regarde donc, nous sommes tous ton peuple.
Ta ville sainte est devenue un désert,
Sion est une solitude,
Jérusalem est abandonnée.
La maison qui était pour nous sainte et glorieuse,
Dans laquelle nos pères t’ont loué,
Est devenue la proie des flammes
Et tout ce qui nous était cher
Est tombé en ruine. ”
2. Chants de l’Avent :
“ Sonnez de la trompette dans Sion,
Appelez les nations et annoncez bien haut aux peuples :
Voici que Dieu notre Sauveur va venir,
Annoncez-le et faites-le entendre, parlez et criez :
Voici que Dieu notre Sauveur va venir” (Rép.).
Nous voyons déjà le Seigneur venir comme Roi et en même temps comme enfant :
“ Le sceptre ne sortira pas de Juda
Et la puissance ne s’éloignera pas de sa tribu,
Jusqu’à ce que vienne celui qui est envoyé,
Celui que les peuples attendent.
Ses yeux sont plus beaux que du vin noir,
Ses dents sont plus blanches que le lait” (Rép.).
L’Église nous console : 
“ Consolez-vous, consolez-vous mon peuple, dit le Seigneur notre Dieu ” (Ant. Bened.).
“ Le Seigneur, notre législateur, le Seigneur, notre Roi, va venir lui-même et nous racheter” (Ant. Laudes).