8 JUILLET - Sainte Elisabeth, reine, veuve (semi-double).

Sainte Élisabeth, mère de la paix et mère de la patrie, obtenez-nous la paix.
     
1. Sainte Élisabeth. — Jour de mort : 4 juillet 1336. Tombeau : à Coïmbre (Portugal), au monastère des Clarisses. Image : une reine, avec des roses. Vie : une sainte sur le trône ! Élisabeth, reine de Portugal, née en 1271, fut une souveraine sainte, une mère de famille et une, mère du peuple exemplaire ; la grâce particulière que l’on demande par son intercession est le rétablissement de la paix (Or. : “ Seigneur qui avez accordé à sainte Élisabeth, avec d’autres faveurs remarquables, l’insigne prérogative d’apaiser les ardeurs belliqueuses ”). La prière des Heures rapporte entre autres détails sur sa vie les faits suivants : Dès sa naissance elle fit voir comment elle réussirait plus tard à établir la paix entre les rois et entre les peuples, car sa naissance causa une si grande joie que son père et son grand-père, séparés jusque-là par la discorde, se réconcilièrent... Elle donna sa main au roi Denys de Portugal (1279-1325). Pendant tout le temps de leur union, elle mit tout son zèle à progresser dans la vertu, à élever leurs enfants dans la crainte de Dieu, à plaire à son époux, mais avant tout au Seigneur. Elle jeûnait au pain et à l’eau à peu près la moitié de l’année. Pour échapper aux regards du roi, l’argent qu’elle voulait distribuer aux pauvres se changea en roses au cœur de l’hiver. De même qu’elle avait été jadis, jeune fille, un modèle pour les jeunes filles, épouse, un modèle pour les épouses, ainsi, après la mort du roi Denys, elle fut, dans sa retraite, pour les veuves un modèle de toutes les vertus. Elle assista avec la plus ferme résignation aux funérailles de son époux, revêtue du costume des Clarisses.

2. La Fête. — La messe est du commun des saintes femmes (Cognovi) ; v. Appendice, p. 796. — La grâce spécialement soulignée dans l’oraison est celle de l’affermissement de la paix. — La prière des Heures met notre sainte en relief par des antiennes propres. “ Toi, la gloire de Jérusalem ; toi, la joie d’Israël ; toi, l’honneur de ton peuple ”. (Ant. de Bened.). “ Élisabeth, mère de la paix et de la patrie, toi qui triomphes au ciel, obtiens-nous la paix ! ” (Ant. de Magn.).