5 AVRIL - Saint Vincent Ferrier, confesseur (double).

La liturgie unit l’office divin et l’Église.
     
Saint Vincent : Jour de mort : 5 avril 1419. — Tombeau : dans la cathédrale de Vannes. Image : On le représente en dominicain, portant dans la main un soleil avec les lettres J. H. S. Vie : Saint Vincent Ferrier, de l’Ordre des Dominicains, fut un prédicateur populaire assisté de Dieu, l’un des plus grands du 15e siècle. La fascination de ses discours entraînait tout le monde, de bon gré ou par force : rois, princes de l’Église, ecclésiastiques et séculiers, jusqu’au plus simple peuple. En Espagne seulement, sa parole et ses miracles auraient converti 25.000 Juifs et 8.000 Maures. Les sermons qu’il fit sont incalculables. On parle de 20.000. Il joua aussi un rôle bienfaisant au moment où prenait fin le grand schisme d’Occident. Il mourut en 1419.
     
Pratique : Le bréviaire raconte à son sujet : “ Chaque jour, il célébrait de grand matin la messe chantée ; chaque jour, il prêchait au peuple ; il observait un jeûne continuel, ininterrompu. ” Ces quelques mots nous peignent une vie liturgique idéale, unie à la charité lit plus active envers le prochain. Le saint se dépensa sans compter pour le bien du prochain. La liturgie unit harmonieusement le service de Dieu, l’amour du prochain et l’ascèse. — La messe (Os justi) est du commun des confesseurs, c’est la messe du serviteur vigilant.