4 JUIN - Saint François Caracciolo, confesseur (double).

“ Dieu de mon cœur, ma part, mon Dieu pour toujours ”.
         
1. Saint François. — Jour de mort : 4 juin 1608. Tombeau : à Naples, dans l’église Sainte-Marie Majeure. Image : On le représente avec une flèche et un ostensoir. Vie : Le saint est le fondateur des clercs réguliers mineurs. On l’appela plus tard “ le vénérable père, le prédicateur de l’amour de Dieu”. Il contribua beaucoup à répandre la dévotion au Saint Sacrement et il introduisit dans son Institut “ l’adoration nocturne ”. Il avait une dévotion filiale pour la Sainte Vierge. Aider le prochain était une de ses plus grandes joies. Le Seigneur lui avait accordé le don de prophétie et la connaissance des esprits et des cœurs. Dans la quarante-quatrième année de son âge, au cours d’une cérémonie dans l’église de Lorette, il connut que sa fin était proche. Il se rendit immédiatement dans le couvent d’Agona, dans les Abruzzes. Il s’écria en rentrant : Il C’est ici le lieu de mon repos ! ” Peu de temps après, il fut saisi d’une fièvre mortelle. Il reçut les derniers sacrements avec la plus touchante piété et s’endormit doucement dans le Seigneur, le 4 juin 1608. 
             
Pratique : L’Eglise loue dans ce saint surtout le zèle de la prière et l’esprit de pénitence. Elle nous propose aussi l’imitation de ces deux vertus : “ Donne à tes serviteurs de faire de tels progrès dans son imitation qu’ils prient toujours et réduisent leurs corps en esclavage ”. Ce n’est pas une chose facile que l’Eglise demande de nous. Mais elle nous donne des secours : l’exemple de notre saint et la sainte Eucharistie. 
            
2. La messe. (Factum est). — La messe est riche en textes propres qui décrivent les vertus héroïques du saint, notamment son zèle dans la prière : “ Mon cœur est comme une cire qui se fond au-dedans de moi, parce que le zèle de ta maison me dévore ” (Intr.). “ Comme le cerf soupire après les sources d’eau, mon âme a soif de toi, ô Dieu ”. “ Qu’il est grand le trésor de ta bonté que tu as caché pour ceux qui te craignent ! ”. La leçon signale sa mort prématurée : “ Arrivé en peu de temps à la perfection, il a fourni une longue carrière, car son âme était agréable à Dieu. C’est pourquoi le Seigneur s’est hâté de l’enlever du milieu de l’iniquité”. A l’Évangile, nous le voyons comme le “ serviteur vigilant ”, les reins ceints de la ceinture de la mortification, et portant à la main la lampe de l’amour de Dieu.