3 OCTOBRE - Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, vierge (double)

“ Etre un petit enfant devant Dieu ”
1 Sainte Thérèse.Jour de mort : 30 septembre 1897, à l’âge de 24 : ans. Tombeau : à Lisieux, en France. Vie : La “ petite Thérèse de l’Enfant Jésus ” est actuellement une des saintes les plus populaires. Quelle profonde émotion devons-nous éprouver à la pensée qu’une de nos contemporaines a reçu l’honneur des autels et a été couronnée au ciel comme sainte[ — La sainte est née à Alençon, en France, de parents honorables. A neuf ans, elle fut confiée aux Bénédictines de Lisieux pour son éducation. A dix ans, elle fut guérie miraculeusement d’une grave maladie. A 15 ans, elle reçut du pape Léon XIII en personne la permission d’entrer au Carmel de Lisieux. “ Thérèse avait lu dans la Sainte Écriture cette célèbre exhortation : Si quelqu’un est vraiment petit, alors qu’il vienne à moi ! (Prov. IX, 4 :). Aussi, pour plaire davantage au TrèsHaut, voulut-elle être un petit enfant en esprit et s’abandonner pour toujours avec une confiance d’enfant à Dieu comme au plus aimant des pères. Elle en dirigea également d’autres dans cette petite voie de l’enfance spirituelle selon l’enseignement de l’Evangile, notamment les novices dont elle était devenue, par obéissance, la maîtresse pour les former à la pratique fervente des vertus de l’Ordre. Ainsi Thérèse, animée du véritable zèle apostolique, annonça au monde, consumé d’orgueil et épris de vaine frivolité, la voie de la simplicité évangélique... En outre, elle souffrit extrêmement de constater que l’amour de Dieu était partout dédaigné ; c’est pourquoi, deux ans avant sa mort, elle s’offrit comme victime à l’amour du Dieu de miséricorde. Peu après, Thérèse fut pénétrée, comme elle le rapporta elle-même, de la flamme du feu céleste et elle mourut en prononçant dans son dernier soupir, au milieu d’une extase, avec l’ardeur du saint amour, ces paroles : “ Mon Dieu, je vous aime. ” Elle s’envola vers son céleste Époux le 30 septembre 1897, à l’âge de 24 ans. En mourant, Thérèse avait promis qu’elle ferait descendre sur la terre une pluie ininterrompue de roses (de grâces célestes). Elle réalisa cette promesse après son entrée au ciel par un nombre incalculable de miracles et elle la réalise encore de nos jours ” (Bréviaire).

2. La Messe (Veni). — La messe est composée entièrement d’un texte propre qui exprime fort bien les aspects caractéristiques de la vie de notre petite sainte. A l’Introït, nous entendons l’invitation du Seigneur à son épouse : “ 0, viens du Liban, mon épouse. Tu as blessé mon cœur. ” Le verset invite les enfants à louer Dieu : “ Enfants de Dieu, louez le Seigneur. ” L’Oraison demande l’esprit d’enfance de la petite Thérèse “ en union d’humilité et de simplicité de cœur avec elle ”. La lecture d’Isaïe déborde d’enthousiasme : “ Comme un torrent, je lui apporte la paix ; comme un fleuve gonflé de hautes eaux, la gloire éclatante des peuples. Oui, vous serez désaltérés ; je vous porterai dans mon cœur et je vous caresserai sur mes genoux... ” L’Evangile montre de nouveau l’esprit d’enfance : “ Alors Jésus appela un enfant, le plaça il au milieu et dit : “ Si vous ne devenez pas semblables à des enfants, vous ne pourrez entrer dans le royaume des cieux. ” A l’Offertoire, nous entendons notre sainte chanter le Magnificat : “ Car il a abaissé les yeux sur son humble servante. ” La Communion, elle aussi, est très joyeuse : “ Il l’a dirigée, il l’a instruite et il l’a protégée comme la prunelle de son œil. Comme un aigle il étend ses ailes et il l’a portée sur ses ailes. ” Il y a dans cette m’esse une chaleur et une solennité extraordinaires.