21 MARS - Saint Benoît, abbé. (double majeur)

Rien ne doit être préféré au service de Dieu. (Extrait de sa règle).
     
Saint Benoit : Jour de mort : 21 mars, vers 542. — Tombeau : au Mont Cassin ; d’après d’autres, ses ossements furent transférés en France, à Fleury-sur-Loire. Les Bénédictins célèbrent d’ailleurs, le 11 juillet, la fête de la Translation. Image : On le représente en Abbé avec la crosse et le livre de la règle, un corbeau à ses pieds. Vie : Saint Benoît, le père des moines d’Occident, le fondateur de l’Ordre des Bénédictins, est un des grands hommes de l’Église. “ C’était un homme de vie vénérable, un Béni (Benedictus) selon la grâce comme selon le nom. Dès sa jeunesse, il manifestait le sérieux d’un vieillard. Riche en caractère avant de l’être en années, jamais il n’abandonna son âme à un plaisir. Pendant qu’il demeurait sur cette terre, il n’eut, pour le monde et ses charmes dont il aurait pu jouir librement pour cette vie temporelle, que du mépris, comme s’il était déjà flétri ” (Saint Grégoire le Grand). “ Les fruits de l’œuvre de Benoît sont d’une grandeur immense. Mais ce qui, dans ses œuvres sociales et historiques, est particulièrement grand, c’est qu’il semble lui-même n’y avoir jamais songé. C’est le signe distinctif de la vraie grandeur de faire les plus grandes choses sans bruit, sous l’impulsion seule d’une pensée humble et pure que Dieu transforme et bénit au centuple ” (Montalembert). Sa règle monastique est un livre qui a traversé les siècles, c’est un livre d’éducation pour tous les temps. Nous lui devons la belle et pieuse prière du soir de l’Église, les complies. On peut bien dire qu’aucun homme sur la terre n’a préparé autant de foyers ardents de la liturgie que lui.
     
Pratique : Saint Benoît donna à ses communautés, comme programme, ce point capital de sa règle : “ Rien ne doit être préféré au service de Dieu” (il écrivait : l’œuvre de Dieu, opus Dei). La liturgie encadre et pénètre toute la vie de sa famille religieuse. Il a créé ainsi des familles liturgiques idéales, qui chantent réellement la louange liturgique de Dieu en unissant à cette louange les travaux les plus sérieux dans tous les domaines.