21 JUILLET - Sainte Praxède, vierge (simple).

Le diaconat signifie “ empressement à rendre service ”
     
1. Sainte Praxède. — Jour de mort : 21 juillet, vers 160 ( ?). Tombeau : A Rome, près de sa sœur, dans le cimetière de Sainte-Priscille. Le pape Pascal 1er (817-24) fit transporter ses restes, avec ceux d’environ deux mille trois cents martyrs, dans la vieille église qui porte son nom et qui est devenue ainsi un des sanctuaires les plus vénérables de la Ville éternelle. Vie : Une vierge des premiers temps du Christianisme qui consacra ses biens et ses forces au service de la sainte Église. Praxède est la sœur de sainte Pudentienne (fête le 19 mai) ; elle se livra aux œuvres de miséricorde, sous le règne d’Antonin, et plus particulièrement envers les martyrs. “ Elle cachait ceux-ci dans sa demeure, exhortait ceux-là à la constance dans la foi, ensevelissait les corps des autres. A ceux qui étaient enfermés dans les cachots, elle apportait tout le nécessaire. Incapable de supporter davantage la vue des terribles persécutions des chrétiens, elle supplia le Seigneur, si telle était sa volonté, de l’arracher à cette vallée d’épreuves. Dieu exauça sa demande et l’appela, le 21 juillet, à recevoir au ciel la récompense de sa piété. On déposa son corps dans le sépulcre de son père et de sa sœur, au cimetière de Priscille ” (Bréviaire).
      
Pratique : Revenons aux usages de l’ancien diaconat. La diaconesse prenait soin de l’église et s’adonnait au service des chrétiens malades ou nécessiteux, des prisonniers et des étrangers. Semblables occasions d’exercer notre zèle s’offrent toujours à nous.
     
2. La messe. (Loquebar). — Toutes les parties appartiennent au commun des Vierges, bien que puisées en plusieurs messes. La raison en est que sainte Praxède vécut à une époque de persécutions, sans avoir pourtant subi le martyre. A l’Introït, elle se présente devant nous ; elle nous apporte son “ témoignage ”, mais nous parle aussi de sa vie intérieure et de son abandon à la volonté divine. Dans l’oraison, nous supplions Dieu de nous accorder les mêmes sentiments. A Epître, nous entendons saint Paul, et par lui l’Église, parler de la virginité. Ce sont de profondes et sublimes pensées qui sollicitent notre considération. L’Apôtre affirme d’abord que l’état de virginité est fort estimable, tout en reconnaissant que la condition des personnes mariées est sainte et désirable. L’essentiel est la virginité spirituelle qui consiste dans l’affranchissement des créatures. Voici en quels termes il la définit : “ Le temps est court. Aussi faut-il que ceux qui ont une femme soient comme n’en ayant pas ; ceux qui pleurent, comme ne pleurant pas ; ceux qui se réjouissent, comme ne se réjouissant pas ; ceux qui achètent, comme ne possédant pas ; ceux qui usent de ce monde, comme s’ils n’en usaient pas ; car elle passe, la figure de ce monde ”. L’Évangile du trésor enfoui et de la perle précieuse nous montre la source profonde de la virginité et de la sainteté. Sainte Praxède a trouvé ce trésor et cette perle, et elle a tout quitté pour cela. La Communion reprend la pensée de l’Évangile : ce trésor et cette perle, pour nous c’est l’Eucharistie.