2 SEPTEMBRE - Saint Étienne, roi et confesseur (semi-double).

Il fut roi et apôtre de son peuple.
Saint Étienne.Jour de mort : 15 août 1038. Tombeau : à Albe Royale, dans l’église de la Vierge ; on conserve sa main droite à Budapest, à la chapelle du château. Vie : Saint tienne, premier roi chrétien de Hongrie, fut baptisé par saint Adalbert. Comme il sollicitait la main de la princesse Gisèle, fille du duc de Bavière et sœur du futur empereur saint Henri II (fête le 15 juillet), sa demande fut agréée à la condition qu’il demeurerait fidèle à la foi chrétienne et favoriserait la conversion de son pays. Etienne tint sa parole au prix de bien des peines. Il reçut la couronne des mains du pape Sylvestre II (999-1003), et fut solennellement sacré à Gran, le jour de l’Assomption de l’an 1000. Il figure parmi les plus sages monarques de son temps. C’est sa munificence princière qui permit d’ériger l’archevêché de Gran et dix autres sièges épiscopaux. Les pauvres bénéficièrent largement aussi de ses libéralités : il leur lavait lui-même les pieds et les visitait dans les hôpitaux (c’est sans doute pourquoi sa main droite s’est conservée intacte jusqu’à ce jour). De son mariage il eut un fils, saint Emmerich, un ange de pureté, qui le précéda de sept ans dans la mort. — Etienne demandait ardemment à Dieu, dans la prière et le jeûne, la grâce de voir la Hongrie tout entière convertie ; on l’a surnommé à bon droit l’apôtre de ce pays. Il institua la Très Sainte Vierge Patronne de la Hongrie. Le souverain Pontife lui accorda le privilège de faire porter la croix devant lui, comme les Métropolitains.
Pratique : Un saint Roi qui fut à la fois pour son peuple un apôtre et un père ! Imitons son exemple dans les modestes limites de nos attributions ! — Messe “ Os justi ” du commun des Confesseurs, avec l’Evangile des dix mines précédemment expliqué (le 25 août) — On pourrait appeler cette messe la messe du Commun des rois.