Un saint qu’on invoque dans la détresse.
Saint Gilles. — Jour de
mort : 1er septembre (d’après le martyrologe), vers l’an
725, Tombeau : dans l’église abbatiale de Saint-Sernin, à Toulouse,
Vie : Les Actes de saint Gilles sont d’une authenticité fort
douteuse. Il naquit, dit-on, à Athènes, de race royale, Dès sa jeunesse, il se
livra à l’étude de la sainte Écriture et aux œuvres de charité, Après la mort
de ses parents, il distribua tout son avoir aux pauvres, se dépouillant même de
son manteau pour en couvrir un mendiant malade qui fut aussitôt guéri. Il vécut
longtemps en ermite, ne vivant que d’herbes et du lait d’une biche qui venait à
lui à des heures déterminées. Cette biche était un jour poursuivie par la meute
du roi de France ; elle vint se réfugier dans la grotte du saint ; c’est
cet événement qui détermina la construction d’un monastère dont Gilles fut abbé
pendant quelques années. Il mourut vers 725.
Pratique : Saint Gilles est un des quatorze “
Saints Auxiliaires ”. On l’invoque contre la peste et la maladie. Le
soulagement de nos misères temporelles doit être subordonné à notre bien-être
spirituel ; c’est à cette condition seule que nous pouvons compter sur
l’intervention des saints. Si la souffrance ou la maladie nous sont salutaires,
ils ne peuvent nous en délivrer. — La messe est du commun des Abbés (Os
justi). Voir appendice, p. 792.
Les douze frères Martyrs étaient Africains de
naissance. Leur mère se nommait Thècle. Vers 760, on transporta leurs corps à
la Basilique de Sainte Sophie à Bénévent où ils sont l’objet d’une grande
vénération.
Le premier septembre
marquant le point de départ de leur calendrier, les Grecs célèbrent aujourd’hui
la fête de l’Indiction ou du Nouvel an.