18 MARS - Saint Cyrille, évêque de Jérusalem, docteur de l’Église. (double)

Que nous connaissions le seul et vrai Dieu et Jésus-Christ. (Oraison).
   
Saint Cyrille : Jour de mort.. 18 mars 386. — Tombeau.. inconnu. Image.. représenté comme évêque, avec une bourse (à cause de sa générosité envers les pauvres. Vie : Saint Cyrille est, avec saint Athanase, un des grands champions de la foi dans la lutte contre l’arianisme. Il fut célèbre comme prédicateur et nous a laissé ses catéchèses qui comptent parmi les témoignages les plus complets du christianisme antique. Nous possédons 24 catéchèses. Dix-neuf furent prêchées pendant le Carême comme préparation au baptême ; les cinq autres, dites catéchèses mystagogiques, furent adressées, pendant le temps de Pâques, aux néophytes pour leur faire approfondir les mystères du christianisme. Pratique.. Pour le renouvellement et la formation liturgique, notre temps a besoin de maîtres éminents. Il ne s’agit pas d’un enseignement ordinaire et d’une science quelconque ; il faut amener les chrétiens à se mettre intérieurement et extérieurement au service de la vie de grâce, de la vie liturgique. Il s’agit d’une éducation qui, d’une manière efficace, mettra les chrétiens en contact avec les sources profondes de la vie commune dans le Christ. Sous ce rapport, saint Cyrille fut, dans son temps, un modèle des docteurs. Il fut un maître de l’éducation pour les catéchumènes, surtout dans la formation à la vie liturgique. Qu’il soit aussi notre guide pour nous faire arriver au point essentiel et central de la liturgie : Par le Christ, vers la Sainte Trinité. — Nous prenons la messe de Carême et faisons mémoire du saint docteur.
   
2. Extraits des catéchèses : “ Quand tu t’approches (de l’Eucharistie), ne marche pas les mains ouvertes et étendues ou en écartant les doigts, mais fais de ta main gauche comme un trône pour ta main droite, car c’est elle qui doit recevoir le Roi. Puis, ferme à demi la main et reçois le corps du Christ en ajoutant : “ Amen.”) Ensuite, après avoir sanctifié tes yeux en leur faisant toucher avec précaution le saint corps, consomme-le en prenant bien garde de n’en rien perdre. Car si tu en perds quelque chose, c’est comme si tu avais perdu quelque chose d’un de tes propres membres. En effet, dis-moi, si on te donnait des pépites d’or, ne les garderais-tu pas avec le plus grand soin et ne prendrais-tu pas garde de n’en perdre aucune et de ne pas éprouver de dommage ? Ne prendras-tu pas encore plus de soin de ne perdre aucune miette de ce qui est plus précieux que l’or et les pierreries ? Après la communion du corps du Christ, approche-toi aussi du calice du sang. N’étends pas les mains (vers le calice), mais incline-toi, dis avec adoration et respect “ Amen ”, sanctifie-toi en recevant aussi le sang du Christ. Puis, alors que tes lèvres sont encore humides, touche-les avec tes mains et porte-les sur tes yeux, ton front et tes autres sens pour les sanctifier. Attends alors pour la prière et rends grâces à Dieu qui t’a jugé digne de si grands mystères.
   
Gardez cet enseignement sans rien y changer et demeurez vous-mêmes sans reproche. Ne vous séparez pas de la communion. Ne vous privez pas, par la souillure du péché, de ces mystères saints et spirituels. “ Que le Dieu de paix vous sanctifie tout entier avec votre corps et votre âme ” (1 Thess. V, 23).