15 JUILLET - Saint Henri, Empereur et Confesseur (semi-double).

Un empereur allemand au nombre des saints !
     
Saint Henri. — Jour de mort : 13 juillet 1024. Tombeau : à la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul, à Bamberg. Image : on le représente en empereur, avec un lis et une église. Vie : Henri et Cunégonde ; deux saints époux sur le trône impérial d’Allemagne ! Henri II (1002-1024) unissait en lui, comme souverain, la sublimité et la douceur de l’esprit de sacrifice à la plus forte personnalité. Voici ce que la prière des Heures nous raconte de lui : Il n’entreprenait rien sans avoir d’abord prié. Plus d’une fois avant le combat il vit son ange gardien et de saints martyrs protecteurs combattre pour lui et veiller sur sa vie. Il lutta contre les barbares plus par la prière que par les armes. Il conquit à la foi chrétienne la Hongrie encore païenne en donnant sa sœur comme épouse au roi Étienne, à la condition qu’il se fît baptiser. Il consacra ses biens à la fondation d’églises et de monastères ; il envoya un jour ses bijoux royaux à l’abbaye de Cluny pour les offrir au Seigneur. Même après son mariage, il garda avec une rare constance la virginité et, à l’approche de la mort, il rendit intacte à ses parents son épouse Cunégonde. (De récentes études ne permettent pas d’affirmer ce fait avec certitude). Le saint s’est acquis un souvenir durable dans la liturgie romaine, car c’est à sa demande que le Credo fut introduit dans la messe. Pratique : “ Seigneur, qui lui as permis par l’abondance de ta grâce de triompher des attraits du monde, accorde-nous aussi d’éviter, à son exemple, les séductions de ce monde et de parvenir à toi avec un cœur pur ” (oraison). Pratiquons la pureté conforme à notre état. Au fond, les soins que nous prodigue la sainte liturgie ne tendent pas à autre chose qu’à la pureté de vie. — La messe (Os justi) est celle du commun des confesseurs. Explication, v. Appendice, p. 793.