13 JUIN - Saint Antoine de Padoue, confesseur (double).

L’intercesseur dans tous nos besoins.
             
1. Saint Antoine — Il s’appelait d’abord Fernando ; il prit comme nom de religion : Antoine, et fut surnommé de Padoue, du nom de la ville où il mourut et fut enseveli. C’est un des saints les plus populaires, et l’on apprécie beaucoup la puissance de son intercession dans les besoins les plus divers. Il naquit à Lisbonne (1195). Il fut d’abord chanoine de Saint Augustin. En 1220, il entra chez les Franciscains à Coïmbre. Dans son désir de recevoir la couronne du martyre, il s’embarqua pour l’Afrique ; mais il fut jeté sur les côtes de S,icile. Il se rendit en Italie et se livra désormais au ministère de la prédication populaire. Il eut un grand succès. Le Seigneur soutenait la puissance de sa parole par de nombreux miracles. Il dut souvent prêcher en pleine campagne car on se pressait par milliers pour l’entendre. La nature et la grâce s’étaient unies pour en faire un prédicateur remarquable. Il était lui-même un Évangile vivant. Le saint mourut le 13 juin 1231 à Padoue où ses reliques sont très vénérées. Dès un an après sa mort il fut déclaré saint. — Saint Antoine est actuellement un des saints les plus honorés. On a recours à lui dans tous les besoins. Il y a, dans ce culte rempli d’une confiance enfantine, quelque chose de beau. Ce désir et cette espérance d’être exaucé même dans les plus petites choses est un hommage à la bonté de Dieu et à la puissance de ses saints. Cependant cette dévotion est parfois trop intéressée et superstitieuse. Elle a besoin d’être purifiée et ennoblie. Ce sera précisément le rôle de la renaissance liturgique de nous amener à un culte des saints plus noble, à un culte christocentrique. Honorons Dieu dans ses saints.
              
2. La messe est formée en partie de textes du commun (Os justi, p. 489) et en partie de textes propres. Nous voyons de nouveau devant nous le serviteur vigilant qui, pendant toute la nuit, les reins ceints et une lampe allumée à la main, attend le retour de son Maître. Aujourd’hui celui-ci lui a ouvert et lui a donné le droit de s’asseoir à la table du banquet céleste.
A l’Épître, nous entendons saint Antoine lui-même nous parler. Il nous expose comment pendant sa vie il fut méprisé, et comment nous-mêmes nous sommes vains et remplis d’amour propre.