10 JUIN - Sainte Marguerite, reine et veuve (semi-double).

Que Dieu donne de bonnes mères !
           
Sainte Marguerite. Jour de mort : 10 juin 1093. Tombeau : La plus grande partie des reliques se trouve au couvent de l’Escurial, en Espagne. Image : On ta représente en reine, secourant les pauvres. “ Elle naquit en Hongrie (vers 1045) où son père était alors exilé. Elle y passa son enfance dans une profonde piété. Elle vint plus tard en Angleterre. Son père avait, en effet, été élevé par son oncle, le saint roi Édouard III d’Angleterre, aux plus hautes dignités du royaume. Après la mort subite de son père, en 1057, elle quitta l’Angleterre. Une violente tempête, ou plutôt une disposition spéciale de la Providence, la jeta sur les côtes écossaises. Là, elle épousa, sur l’ordre de sa mère, le roi d’Écosse, Malcolm III (1070). Sa sainteté et sa charité en firent pendant ses trente ans de règne la bénédiction du pays. Au sein même des grandeurs royales, Marguerite mortifiait sa chair par des austérités et des veilles. Ce qui était surtout admirable dans cette sainte reine, c’était sa charité pour le prochain et particulièrement pour les nécessiteux. Elle ne se contentait pas de secourir les nombreux nécessiteux par des aumônes ; elle nourrissait encore chaque jour à sa table environ 300 pauvres, elle les servait de sa propre main et baisait leurs plaies ”. Elle a été déclarée patronne du royaume d’Écosse. Encore deux traits de sa vie : La reine insistait souvent auprès de son confesseur pour qu’il lui indiquât sans pitié tous ses défauts. Elle fit convoquer plusieurs synodes et manifesta beaucoup de zèle pour faire observer les commandements de l’Église.
           
Pratique. — L’oraison de la fête fait ressortir “ son amour pour les pauvres” et demande que, “ par son intercession et son exemple, l’amour de Dieu grandisse chaque jour dans nos cœurs ”. La charité doit toujours être cultivée avec un soin particulier. “ Ce que vous aurez fait au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous l’aurez fait ”, dit le Seigneur. — La messe est du commun des saintes femmes (Cognovi, p. 498).